samedi 29 décembre 2018

Le jeûne de 3 jours aurait des effets bénéfiques



Des chercheurs d’une équipe de l’Université de Californie du sud (USC) déclarent avoir trouvé le moyen de régénérer complètement le corps humain.


Une découverte annoncée comme «capitale». Le jeûne de 3 jours permet de reconstruire l’ensemble du système immunitaire même chez les personnes âgées ou gravement malades, telle est la conclusion de cette nouvelle étude scientifique.
Si le jeûne est considéré comme mauvais pour l’organisme par les nutritionnistes, priver le corps de nourriture pendant trois jours contraindrait ensuite la moelle osseuse à produire de grandes quantités de globules blancs qui combattent les infections. Cette découverte peut être particulièrement utile aux malades dont le système immunitaire a été affaibli, par exemple les cancéreux qui subissent de la chimiothérapie.
D’après les chercheurs d’USC, le jeûne de 3 jours lance un processus de régénération. «Cela donne le feu vert à la moelle osseuse pour reconstruire l’ensemble du système immunitaire» indique Valter Longo, professeur de gérontologie et de biologie à l’Université de Californie du sud. «Et la bonne nouvelle est que le corps se débarrasse des parties du système immunitaire abîmées ou âgées et inefficaces, pendant le jeûne. Et si vous partez d’un système fortement endommagé par une chimiothérapie ou le vieillissement, les cycles de jeûne peuvent permettre de  créer, littéralement, un nouveau système immunitaire».
Il se trouve que le jeûne de 3 jours contraint le corps à consommer ses réserves de glucoses et de graisses mais il détruit également une proportion importante des globules blancs. «Quand vous vous privez de nourriture, le corps essaye d’économiser l’énergie dépensée et pour cela recycle un grand nombre de cellules du système immunitaire qui ne sont pas indispensables, notamment celles qui sont abîmées».
Ainsi, pendant le jeûne de 3 jours, le nombre de globules blancs baisse fortement et augmente rapidement quand la personne s’alimente à nouveau. Le jeûne a également un autre effet bénéfique, il diminue la présence dans le corps de l’enzyme PKA qui est liée au vieillissement et augmente les risques de cancer et de croissance des tumeurs.
«Il n’y a pas de preuve que jeûner soit dangereux mais il y a de grandes preuves que ce soit bénéfique», résume Valter Longo.

Important :

Quels sont les risques ?
Si la pratique du jeûne encadré au sein d’une structure médicalisée semble globalement peu dangereuse, des risques sérieux existent si cette pratique a lieu en dehors d’une structure médicalisée.

Le jeûne, outre la sensation de faim, peut provoquer des maux de tête importants, des étourdissements, voire des malaises. Au-delà de deux semaines, il peut provoquer des anémies par carence en fer, des inflammations et fibroses au niveau hépatique et une dégradation du capital osseux.


Le risque le plus grave associé au jeûne est celui de la survenue de troubles du rythme cardiaque
pouvant dans certains cas conduire au décès. les risques sont accrus chez certaines populations spécifiques comme :
  • les femmes enceintes (impacts particulièrement importants sur la santé du fœtus) ou allaitantes ;
  • les enfants ou adolescents (ralentissement de la croissance et du développement pubertaire) ;
  • les personnes âgées (risque d’arythmie cardiaque plus important chez les femmes ménopausées si le jeûne est complet) ;
  • les sportifs (risques de perte osseuses et absence de règles chez les femmes). En plus de ces risques, il existe des risques importants d’aggravation des symptômes si le jeûne se substitue à un traitement dont l’efficacité est prouvée.

Rédaction : DGS • Conception : DICOM 15-021 • Mars 2015 Cette fiche est réalisée à partir du rapport de l’Inserm de janvier 2014 sur le jeûne à visée préventive ou thérapeutique. Ce rapport est disponible dans son intégralité à l’adresse suivante www.inserm.fr/thematiques/sante-publique/rapports-publies En conclusion  Tout jeûne important, qu’il soit complet ou partiel (avec apport calorique journalier inférieur à 300 kcal), ne doit être effectué qu’au sein d’une structure médicalisée pour éviter la survenue d’effets indésirables graves. À ce jour, aucune structure médicalisée ne propose ce type de pratique en France. Concernant la pratique du jeûne sous encadrement médical, il n’existe à ce jour pas d’études scientifiques suffisamment nombreuses et rigoureuses permettant de conclure quant à son efficacité thérapeutique ou préventive.

Ajout par Harmonie: prendre du jus d'herbe d'orge pendant les jours de jeûne permettrait d'avoir une activité normale pendant celui-ci. Voir le site Biovie.fr